Des foules de gens affluent dans le stade – le « temple du football ». Les équipes sont assises dans les vestiaires et enfilent leurs maillots aux couleurs uniformes. Puis, enfin ! – Les équipes font leur entrée, sur la « pelouse sacrée », tandis que le stade tout entier se lève et tend son écharpe de supporter vers le ciel. Tout le monde chante l’hymne avec ferveur – la chair de poule.
Parfois, ces rituels d’un match de football me font penser à un service religieux, à une sorte de religion de substitution. L’être humain semble aspirer à faire partie de quelque chose de plus grand. Il veut s’identifier à quelque chose qui lui donne de l’importance. Comme si notre cœur connaissait quelque chose qui reste caché à nos yeux terrestres.
Nous, les humains, avons donc tendance à conférer un statut divin aux choses créées. Notre vie, avec toutes nos ressources, s’oriente vers ce que nous avons fait de plus élevé. Ainsi, de nombreuses choses peuvent devenir pour nous une sorte de religion.
Adorer Dieu signifie lui donner la place la plus élevée dans notre vie. Lui donner la place qui lui revient. Lorsque Dieu est l’axe autour duquel notre vie tourne, l’ordre, la paix et la joie entrent dans notre cœur.
Menschenmassen strömen ins Stadion – den «Fussball-Tempel». Die Teams sitzen in den Garderoben und ziehen sich die Trikots in den einheitlichen Farben über. Dann endlich! – Die Teams laufen ein, auf den «heiligen Rasen», während das ganze Stadion sich erhebt und den Schal zum Himmel streckt. Alle singen inbrünstig die Hymne – Gänsehaut.
Manchmal erinnern mich diese Rituale eines Fussballspiels an einen Gottesdienst, an eine Art Ersatzreligion. Der Mensch scheint sich danach zu sehnen, Teil von etwas Grösserem zu sein. Er will sich mit etwas identifizieren, das ihm Bedeutung gibt. Als wüsste unser Herz etwas, das unseren irdischen Augen verborgen bleibt.
Wir Menschen neigen also dazu, geschaffenen Dingen einen göttlichen Status zu verleihen. Unser Leben, mit all unseren Ressourcen, richtet sich nach dem, was wir zu unserem Höchsten gemacht haben. So können uns viele Dinge zu einer Art Religion werden.
Gott Anzubeten bedeutet ihm den höchsten Platz in unserem Leben zu geben. Ihm den Platz zu verleihen, der ihm zusteht. Wenn Gott die Achse ist, um die sich unser Leben dreht, kommt Ordnung, Friede und Freude in unser Herz.
Der Fussball schafft es, Menschen aus den unterschiedlichsten Kontinenten, Nationen und Kulturen zu vereinen. Tausende Menschen strömen in diesen Tagen, ausgerüstet mit der Flagge ihrer Nation ins Stadion, um ihre Mannschaft leidenschaftlich anzufeuern. So unterschiedlich die Kulturen, Sitten und Religionen der vielen Menschen auch sind, in den bevorstehenden 90 Minuten fokussieren sich alle vereint auf den Fussball. Alles andere scheint in diesem Moment unwichtig und nebensächlich.
Wenn ich die Menge sehe, in der alt und jung, reich und arm, Frau und Mann gemeinsam voller Enthusiasmus und Emotionen ihre Mannschaft anfeuern, hoffen und jubeln, erinnert mich das an einen Bibeltext im Buch der Offenbarung (Offenbarung 7,9-12).
Dort beschreibt Johannes eine Vision, in der Gott ihm den Himmel zeigte. Er sah eine grosse Menschenmenge, die niemand zählen konnte, aus jeder Nation der Erde. Und sie standen gemeinsam vor Gott und beteten ihn an.
Vor Gott sind wir alle gleich. Unabhängig von unserer Herkunft, unserem Geschlecht oder unserem sozialen Status. Gott lädt dich persönlich ein, Teil dieser vielfältigen und lebendigen Menschenmenge zu sein.
Jesus sagt: «Glaubt an Gott und glaubt an mich! Denn im Haus meines Vaters gibt es viele Wohnungen.»
Le football parvient à rassembler des personnes issues de continents, de nations et de cultures très différents. Ces jours-ci, des milliers de personnes, munies du drapeau de leur nation, affluent au stade pour encourager leur équipe avec passion. Aussi différentes que soient les cultures, les coutumes et les religions de ces nombreuses personnes, toutes se concentrent sur le football pendant les 90 minutes à venir. Tout le reste semble insignifiant et secondaire à ce moment-là.
Quand je vois la foule dans laquelle vieux et jeunes, riches et pauvres, femmes et hommes encouragent ensemble leur équipe avec enthousiasme et émotion, espèrent et exultent, cela me rappelle un texte biblique du livre de l’Apocalypse (Apocalypse 7,9-12)
Jean y décrit une vision dans laquelle Dieu lui a montré le ciel. Il vit une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toutes les nations de la terre. Ils se tenaient ensemble devant Dieu et l’adoraient.
Devant Dieu, nous sommes tous égaux. Indépendamment de notre origine, de notre sexe ou de notre statut social. Dieu t’invite personnellement à faire partie de cette foule diverse et vivante.
Dernièrement, je me suis rendu au stade de football pour assister à un match de mon club préféré. Pendant le match, le soleil s’est couché et un beau crépuscule a recouvert le ciel. Dans la tribune qui me faisait face, j’ai soudain aperçu un supporter qui avait allumé la lumière de son smartphone dans l’obscurité naissante. Il n’a pas fallu longtemps pour que quatre, cinq, puis de plus en plus de lumières s’allument. Cinq minutes plus tard, le stade tout entier scintillait comme un grand océan de lumière.
« Je suis la lumière du monde », a dit Jésus à propos de lui-même.
Jésus est la lumière du monde. Il veut remplacer ce qui est lourd et sombre en nous. Il est comme ce premier fan qui n’a pas caché sa lumière, mais qui l’a fait briller dans les airs, faisant ainsi briller des milliers d’autres lumières.
Te laisses-tu aussi contaminer par la lumière de Jésus ?
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