L’année dernière, juste avant Noël, j’ai visité un camp de réfugiés dans le nord de l’Irak. On m’a permis de passer quelques heures avec les enfants qui devaient tout quitter pour se mettre en sécurité. Ils ont célébré Noël pour la première fois de leur vie et ont reçu un petit cadeau. La joie dans leurs yeux valait le voyage.
De retour en Suisse, j’ai atterri dans « la folie du stress de Noël ». Des centaines de personnes traversaient la ville dans tous les sens pour acheter les cadeaux désirés. Plus que jamais cette frénésie m’a semblé inappropriée.
Jésus est venu dans ce monde comme un enfant, dans la pauvreté. Il est appelé Prince de la Paix, Amour et Sauveur. Lui-même est le plus beau cadeau que nous puissions souhaiter. Néanmoins, nous achetons des cadeaux dans l’espoir de rendre les gens heureux. À Noël, c’est le moment de souhaiter des choses que l’argent ne peut pas acheter.
Nous savons que le Fils de Dieu est venu pour que nous connaissions le Dieu véritable. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable.
1 Jean 5,20
Texte de la semaine : Hébreux 4,1–13
Qu’est-ce qui vous touche particulièrement en cette période de l’Avent ?